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	Norme internationale AFNOR	Résilience	Dureté en Vickers, Brinell ou Mohs	Elasticité GPa	Ductilité
Aluminium	Au	Bonne	35-48 Vickers	75,2
Cuivre	Cu	Très Bonne	49 recuit 87 dur	137,8	Très bonne
Fer	Fe	Moyenne	4-5 Mohs	169,8	Très Bonne
Etain	Sn	Faible	1,5 à 1, 8 Mohs	58,2	moyenne
Bronze	Variable	Bonne	70-200 brinell	80 à 110
Argent	Ag	Bonne	25 recuit 95 dur	103,6	Très bonne
Laiton	Variable	Moyenne	65-136 brinell	95 à 110	Variable au Zn
or	Au	Excellente	20-30 recuit 60 dur	171	Excellente
plomb	Pb	Très bonne	1,5 Mohs	45,8
Zinc	Zn	Tres bonne	2,5 Mohs	69,4	malléable à 100°

	Point de fusion	Point d'évaporation	densité	conductibilité	Résistance à la corrosion	Résistance à la traction MPa
Aluminium	660,4°	2467°	2,70	bonne	Bonne	50-90 recuit 130-195 dur
Cuivre	1083°	2595°	8,94	Très bonne	Mauvaise contre l'air	224 recuit 314 dur
Fer	1528°	2750	7,88	Bonne	Mauvaise	180 à 210
Etain	232°	2270°	7,2	Bonne	Très bonne contre l'air	Mauvaise
Bronze	830° à 1020°	Variable	7,3 à 8,9	Bonne	Bonne	300 à 900
Argent	961°	2210°	10,5	Tres bonne	Très bonne	172 recuit 330 dur
Laiton	850° à 1190°	2600°	8,36 à 7,2	Variable au Zn	Variable au Zn	25 à 66 kg/mm²
or	1064,4°	3080°	19,30	Excellente	Excellente	130 recuit 220 dur
plomb	327,5°	1740°	11,35	Mauvaise	Excellente	12
Zinc	419,5°	907°	7.13	Assez bon	Très bonne	Mauvaise

On considère qu'il existe quatre états de la matière : solide, liquide, gazeux, plasma.
Pour élaborer un alliage, il va falloir monter en température pour faire passer le métal de l'état solide à l'état liquide, on dit qu'il fond.
Si la température est encore augmentée, on passera de l'état liquide à l'état gazeux, il se produit alors une évaporation.
Nous laisserons de coté l'état plasma.
Pour créer un alliage il faut donc tenir compte des différents points de fusion des substances qui composent cet alliage.

Il faut savoir que certains métaux passent subitement de l'état solide à l'état liquide.
Dans le cas de l'acier, il y a, avec la montée en température, une émission de lumière qui va d'abord passer par le brun, le rouge, l'orange, le jaune et enfin le blanc.
Bon nombre de peuples antiques ou médiévaux ont donné des noms tantôt poétiques, tantôt magiques à ces différentes couleurs.

Nous devrions plutôt parler "des" aciers, car il existe un nombre infini de combinaisons des différents éléments qui peuvent entrer dans la composition de l'acier.
Il faut d'abord savoir que l'acier est un alliage de fer et de carbone réalisé par des méthodes diverses, surtout depuis l'époque moderne.
Les propriétés mécaniques vont être très différentes selon les éléments qui seront ajoutés, les températures de fusion et les méthodes d'élaboration.
Nous n'allons pas entrer dans tous les détails qui composent les aciers car d'autres forgerons et métallurgistes proposent des pages très complètes sur ce sujet.
Nous allons simplement nous intéresser à quelques aciers de coutellerie moderne que l'on peut se procurer dans le commerce.

Certains aciers peuvent subir des transformations de structures par l'action de la chaleur. On notera :
- Le recuit.
- La normalisation.
- La trempe.
- Le revenu.
Les modifications des propriétés mécaniques seront très différentes d'un type d'acier à l'autre
( température précise de chauffe, temps de montée ou de descente en température, refroidissements brutaux ou par paliers...)
On ne peut traiter que certaines zones des lames en ne chauffant que ces parties ou en protégeant les autres par des enduits réfractaires.
Il est certain que plus un acier devient dur, après une trempe par exemple, moins il sera élastique et plus il deviendra cassant.
Pour avoir un bon tranchant, il faut une bonne dureté, mais pour encaisser des chocs, il faut une bonne résilience et une bonne élasticité.
Pour réaliser des épées, il faudra tenir compte de tous ces paramètres et bien calculer à l'avance quelle nuance d'acier choisir et quels traitements thermiques employer en fonction de la forme de la lame et de l'usage prévu.

on peut aussi faire varier les propriétés mécaniques de surface de certains aciers par des traitements chimiques, en incorporant certains éléments :
- La cémentation par apport de carbone.
- La nitruration par apport d'azote.
- Le chromage.
- La dorure, etc.